Plus d’un mois après le passage du cyclone Bejisa, des familles sont toujours sinistrées. À Saint-André, les toits de plusieurs cases se sont envolés. Certains ont pu reconstruire, d’autres patientent encore.
À Saint-André, Thierry Gavrama a déjà perdu son toit lors du passage de Bejisa mais maintenant, les murs de sa maison vont être abattus pour que sa case soit reconstruite à neuf. Aujourd’hui, celle-ci a été vidée et les plans de la nouvelle demeure familiale sont fins prêts. Pour le père de famille, le soulagement est venu quand il a su que l’assureur prendrait en charge la reconstruction.
Mais quelques rues plus bas, le scénario n’est pas le même pour la famille Virin. Le toit de leur maison a aussi été emporté, mais la case n’est pas assurée. Ce sont donc les voisins artisans qui prêtent main forte à la famille. Et ils ont presque terminé de reconstruire la charpente. Des inconnus ont aussi fait des dons car les Virin ont tout perdu lors du passage de Bejisa.
Dans le même quartier, le passage de Bejisa a fait tout autant de dégâts quelques rues plus loin. Le vent a encore soufflé un toit. Les occupants de la case ont eux été relogés dans un appartement pour le moment.