7 semaines après le passage du cyclone Bejisa, les exploitants agricoles ont encore du mal à rebondir. Ils peinent à relancer leurs cultures sur leurs propres fonds en attendant les indemnisations.
Les temps sont toujours durs pour les agriculteurs de l’île un peu plus d’un mois et demi après le passage du cyclone Bejisa. Les professionnels sont dans l’attente, les dossiers d’indemnisation étant encore en cours de traitement. Pour continuer à travailler, ils tentent de remettre leur exploitation en l’état, un chantier qui s’avère parfois très difficile.
C’est le cas pour un agriculteur de la Saline-les-Hauts qui a dû arracher la plupart de ses cultures de maïs et de concombre. Du côté des avocatiers. Ils repoussent, mais ne donneront rien cette année. Pour ce qui est des cannes à sucre, même si le champ a repris des couleurs, il déplore une perte de 20% à la repousse.
Cet exploitant de l’Ouest affirme être handicapé dans la remise en état de ses terres par des indemnisations qui n’arrivent pas. "Pourtant, quand le ministre était venu, on lui avait bien expliqué qu’il fallait être plus rapide et donner des aides tout de suite, pour le désherbant, l’engrais", rappelle Clarel Coindin-Virama.
Les dossiers de dédommagement sont actuellement en cours de traitement. Les agriculteurs affirment avoir du mal à relancer les cultures ce qui repousse le retour à la normale des prix des produits frais pour les consommateurs.