L’état de catastrophe naturelle a été étendu aux submersions marines pour Le Port, St-Louis, St-Paul et Étang-Salé, en complément des dommages déjà reconnus en janvier dernier suite au passage de Bejisa.
Reconnu le 18 janvier dernier, l’état de catastrophe naturelle a été étendu, mardi 15 avril, aux submersions marines pour les communes de Saint-Louis, Saint-Paul, Le Port et l’Etang-Salé suite à un avis favorable de la commission interministérielle des catastrophes naturelles.
Cette décision a été saluée ce mercredi par la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin.
"Les quatre communes voient reconnaitre l’état de catastrophe naturelle au titre des dommages spécifiques causés par les submersions marines, en complément des dommages déjà reconnus en janvier dernier au titre des inondations et des coulées de boue suite au passage du cyclone Bejisa", précise la ministre dans un communiqué. Cette mention englobe notamment les dégâts causés sur le littoral Ouest, ravagé par les vagues.
"Cette décision permettra aux sinistrés de bénéficier d’une garantie d’assurance élargie dans le cadre de contrats d’assurances privées", indique la ministre.
George Pau-Langevin se félicite par ailleurs que "les dossiers des exploitants agricoles, dont la pérennité de l’activité était directement menacée par le passage du cyclone ont été d’ores et déjà totalement indemnisés par le fonds de secours".
L’arrêté de catastrophe naturelle publié en janvier dernier avait suscité la colère des élus et des sinistrés. Seuls 16 des 24 communes de La Réunion étaient concernées, uniquement pour les dégâts causés par les inondations et les coulées de boues liées à Bejisa, oubliant notamment le vent et les submersions marines.
Le phénomène de submersion marine est un phénomène très localisé. Il est lié à une élévation extrême du niveau de la mer, lors d’épisodes cycloniques notamment. Un phénomène lié à l’intensité de la marée et le déferlement des vagues.