Un mois après le passage de Bejisa, les conséquences se font toujours sentir sur les marchés forains, les prix des légumes et des fruits sont toujours plus élevés qu’à l’habitude.
2 kilos de tomates à 9 euros, un exemple des prix pratiqués actuellement sur le marché forain du Chaudron. Les habitués l’ont bien remarqué, depuis le passage de Bejisa, les prix ont augmenté. Les clients sont résignés mais ils achètent tout de même, il faut bien préparer le cari pour midi.
Les légumes se font rares sur les étals, les fruits également. Après le cyclone, les agriculteurs accusent de lourdes pertes. Parmi eux, une exploitante de Bras-Panon déplore un manque à gagner de 15 000 euros sur ses 5 hectares de culture.
Alors que les produits frais se font rares, les bazardiers font augmenter les prix. Bien que les clients s’élèvent contre cette inflation, les professionnels assurent : "c’est aussi compliqué pour eux que pour nous."
Les agriculteurs eux veulent rassurer les clients. Dans deux mois, de nouvelles récoltes verront le jour, c’est alors que les prix devraient significativement baisser.