A la suite des différents événements de violences policières, Emmanuel Macron a annoncé un grand débat national autour d’une réforme de la police. Ainsi, ce "Beauvau de la sécurité" va réunir représentants des forces de l’ordre, élus et citoyens. Quelle image ont les réunionnais des forces de l’ordre ? Ils réagissent !
Cette expression désigne un grand débat nationale de grande ampleur réunissant le gouvernement, des élus, les syndicats, des citoyens. Cette concertation a été annoncé par le chef de l’Etat en décembre 2020. Le but étant "d’améliorer les conditions d’exercice" des forces de l’ordre et de "consolider" les liens avec les Français.
Le gouvernement lance cette semaine le "Beauvau de la sécurité".
Au niveau des syndicats les revendications sont nombreuses :
Gilles Clain, secrétaire national Délégué du syndicat Unité SGP Police FO : "Ce que nous attendons clairement de ce "Beauvau de la sécurité", la première chose c’est une réponse pénale ferme : tout individu qui s’attaque à un policier doit aller en prison de manière systématique, nous voulons aucun aménagement de peine pour les individus qui s’attaquent aux policiers. Donc, nous avons demandé et obtenu ce "Beauvau de la sécurité" du président de la République pour apporter protection et reconnaissance aux forces de l’ordre."
Certains sont mécontents du travail des forces de l’ordre :
"Na point assez du tout. Quatre policiers pour tout un week-end sur la ville de Saint-André. Samedi, on avait la preuve encore : sur Champ Borne il y avait un accident, il y avait que quatre policiers."
"Des fois il faut avoir des trucs comme quelqu’un qui est blessé ou quelqu’un de mort pour se déplacer, non !"
D’autres se sentent en sécurité :
"Ils font leur boulot comme il faut."
"Quand il y a une bagarre devant le lycée, bana y vient."
Un commerçant apporte ses précisions : "La sécurité, oui ça va. Bon après il y a des manquements comme tout le monde. Je pense que les policiers font leur maximum pour pouvoir être là mais bon ça doit pas être évident."
Un autre commerçant raconte : "Il y a toujours les patrouilles."
Les débats du "Beauvau de la sécurité" se tiendront jusqu’au mois de mai.