Alors que Batsirai s’éloigne petit à petit des côtes de La Réunion, les agriculteurs de l’île ont subi de plein fouet les effets du cyclone tropical intense. Afin d’être indemnisé rapidement, le gouvernement a déclenché la procédure accélérée pour faire reconnaître l’état de catastrophe naturelle.
Alors que Batsirai s’éloigne de nos côtes, le temps est à l’évaluation des dégâts dans le milieu agricole. Afin d’accompagner les agriculteurs dans une période qui s’annonce difficile, à la demande du préfet de La Réunion, Jacques Billant, le gouvernement a enclenché la procédure accélérée pour reconnaître l’état de catastrophe naturelle.
"Les services de l’État sont en lien avec les principaux responsables agricoles et la Chambre d’agriculture afin de procéder à une première évaluation. Une première visite de terrain a lieu vendredi après-midi dans le sud de l’île et d’autres sont à venir", indique Jacques Billant.
Le préfet indique également avoir déjà signé le décret de composition de la mission d’enquête "calamité agricole". "Notre objectif est de déposer rapidement un dossier auprès du ministre des Outre-Mer. Les services de l’État restent mobilisés pour accompagner le monde agricole", promet-il.
Les demandes des municipalités seront présentées au prochain comité interministériel le mardi 8 février. Les maires devront donc présenter leur demande au plus vite au préfet, explique ce dernier.