C’est aujourd’hui que s’ouvre le procès qui opposera les locataires sinistrés de la résidence Welcom Ozoux à Sainte-Clotilde et leur bailleur social, dans l’affaire des 3 balcons effondrés.
L’accident s’est produit le 26 octobre 2013, vers midi. Les habitants de la résidence Welcom Ozoux à Sainte-Clotilde avait alors frôlé le drame. Un balcon du 3ème étage venait de s’effondrer, entraînant les 2 balcons des étages inférieurs dans sa chute. Par chance, personne ne se trouvait dans le jardin d’enfant, en contre-bas de l’immeuble.
Ce sont 4 familles, soit une dizaine de personnes, qui avaient été touchées par cette dégringolade spectaculaire.
Les
résultats de l’expertise commandée par la SIDR n’avaient alors pas mis en cause la responsabilité du bailleur social. Les experts mandatés pour inspecter la structure des bâtiments avait alors disculpé le bailleur. La fragilité des structures avaient cependant été pointée du doigt.
"L’erreur n’est pas imputable à une erreur de dimensionnement des sections d’acier, mais plus à une disposition constructive mal adaptée, liée au système de préfabrication proposé par l’entreprise lors de la construction", avait précisé le rapport.
Le cabinet avait par ailleurs relevé que "dans le cadre de ses obligations d’entretien courant, la SIDR n’aurait pas pu déceler ces défauts de construction, invisibles sans investigation poussée".
Les trois locataires sinistrés ont depuis entamé une action en référé contre le bailleur social au tribunal de grande instance de Saint-Denis, soutenue par la Confédération nationale du logement (CNL). Les locataires réclament ainsi la réalisation de travaux, la suspension provisoire du paiement des loyers et enfin une provision de 5 000 euros de dommages et intérêts.