Depuis la réouverture des boîtes de nuit en mars dernier, de nombreux débordements ont été constatés. Plusieurs vidéos montrant de violentes bagarres ont circulé sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Face à cette montée de la violence aux abords des discothèques, le préfet Jacques Billant pourrait renforcer les contrôles et prendre des sanctions.
Depuis une semaine, de nombreuses vidéos de bagarres aux abords des boîtes de nuit de l’île circulent sur les réseaux sociaux. En pleine rue, devant la discothèque ou encore dans une voiture, ces scènes sont très violentes et choquantes.
Le 29 avril dernier, Jacques Billant, préfet de La Réunion s’était entretenu avec les gérants des établissements recevant du public afin de discuter de la sécurité. Le représentant de l’État avait affirmé que la sécurité dans ces lieux était non négociable.
Depuis une semaine, ce sont pourtant quatre vidéos de bagarres qui ont été diffusés sur les réseaux. Une nouvelle fois interrogé sur le sujet, Jacques Billant indique que les contrôles pourraient être renforcés et qu’il n’hésiterait pas à prendre des sanctions.
"La sécurité dans les établissements recevant du public n’est pas négociable. Elle correspond à un certain nombre de normes et j’entends à ce qu’elles soient respectées. C’est dans ce sens que le travail a été renforcé avec les gérants. Nous devons, avec les forces de sécurité, appréhender tout ce qui se passe autour de ces établissements. Il faut renforcer la sécurité de tous ceux qui se rendent en boîte de nuit pour faire la fête. Cela doit rester un moment de fête et non pas de danger. Cela nécessite bien évidement de l’engagement. Cela impliquera de ma part des contrôles et des sanctions sans état d’âme si cela s’avère nécessaire. Il n’y aura pas de nouvelles mesures, les règles de sécurités sont connues, elles doivent être respectées", conclut Jacques Billant, Préfet de La Réunion.
La préfecture indique également que les établissements qui ne respectent pas les conditions fixées par la commission de sécurité des ERP feront l’objet d’une fermeture administrative.