Elle est toute petite, et pourtant elle est en train de faire des ravages dans notre île. La mouche "Bactrocera dorsalis" menace les exploitations agricoles et les arbres fruitiers des particuliers.
Mangues, oranges, bananes, letchis... mais aussi légumes, aucun aliment n’est épargné par cette mouche.
La mouche orientale se trouve au sein des fruits et affecte les productions locales, mais pas seulement.
La Chambre d’Agriculture de La Réunion alerte les particuliers qui ont des arbres fruitiers sur la présence de ce nuisible.
La "bactrocera dorsalis" ravage les exploitations de La Réunion mais également les arbres fruitiers des particuliers.
"Il faut absolument sensibiliser les gens", explique la Chambre d’Agriculture de La Réunion, qui lance ce vendredi une grande campagne pour sensibiliser les Réunionnais et les collectivités.
"Aujourd’hui, c’est toute la production maraîchère et fruitière réunionnaise qui est en grand danger si rien n’est fait pour contrer l’action de cette mouche."
Cette mouche risque de provoquer une vraie catastrophe sanitaire.
La "Bactrocera dorsalis" n’épargne pas les agriculteurs. Elle se montre d’ailleurs particulièrement vigoureuse et possède une capacité de reproduction très élevée.
Alors que le milieu agricole a été fortement touché cette année, les agriculteurs demandent des solutions pour atténuer les effets dévastateurs de cette mouche.
C’est en avril 2017 que, pour la première fois, cette mouche a été détectée à La Réunion. Ce destructeur a vraisemblablement été importé, d’où l’importance de respecter les consignes de sécurité sanitaire.
Bactrocera dorsalis est une mouche des fruits tropicale qui affectionne les climats chauds et humides.
"Il est notamment demandé aux personnes qui possèdent ou gèrent des arbres fruitiers ou cultivent des légumes, de ramasser l’ensemble des fruits et légumes tombés au sol, de les enfermer hermétiquement dans un sac poubelle et de laisser ce sac exposé pendant au moins 15 jours au soleil en le maintenant toujours fermé. Passé ce délai de 15 jours, les résidus peuvent être compostés", indique la Préfecture.
D’autres moyens de lutte complémentaires sont à mettre en place : ensacher les fruits, pulvériser les mangues d’argile, installer des pièges à base d’insecticide ou encore favoriser ses ennemis naturels.