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La session du baccalauréat 2019, l’avant-dernière édition de cet examen sous sa forme actuelle, débute ce lundi 17 juin. Les épreuves pourront être perturbées par des grèves de la surveillance menées par des enseignants opposés à sa réforme.
Environ 743 000 lycéens de 11 à 77 ans sont convoqués dans plus de 4 600 centres d’examens à travers la France à partir de ce lundi 17 juin pour le Baccalauréat. La session commencera encore par la philosophie cette année. Mais la semaine risque d’être perturbée par des grèves de la surveillance menées par des enseignants opposés à sa refonte.
Il s’agit en effet de l’avant-dernière édition de cet examen sous sa forme actuelle, rappellent les médias. Le gouvernement a annoncé une réforme du bac pour 2021. Elle consiste notamment à diminuer le nombre d’épreuves finales au profit du contrôle continu et sera en outre accompagnée d’une refonte de l’enseignement au lycée.
Plusieurs enseignants sont contre cette initiative. Certains ont même menacé de faire une grève de la surveillance. Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat dans le secondaire qui a appelé à cette grève avec d’autres organisations, a expliqué leur objectif dans cette action. "Notre but c’est d’alerter l’opinion : on s’achemine vers un bac qui n’aura plus rien de national", a-t-il dit.
Vendredi, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a assuré que les mesures nécessaires ont été prises pour que l’examen du Baccalauréat se déroule normalement. Il estime d’ailleurs que les enseignants sont des "personnes responsables… qui n’ont aucune envie de saboter le moment pour lequel ils ont préparé" leurs élèves. Plusieurs établissements ont pris leurs précautions pour éviter de mauvaises surprises. Certains ont par exemple convoqué plus de personnel que nécessaire.
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