Lors de l’annonce de son plan de relance du secteur automobile, le chef de l’Etat avait dévoilé une prime à la conversion qui entre en vigueur ce 1er juin. Comment en bénéficier ?
Durement impacté par la crise lié au coronavirus, le secteur automobile bénéficie d’un plan de relance de l’État. Parmi les mesures de soutien de la filière, le gouvernement a lancé une prime de conversion renforcée. Cette prime est mise en place pour les particuliers ou professionnels qui souhaitent changer de voiture pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule. Ces nouvelles aides à l’achat de véhicules entrent en vigueur dès aujourd’hui suite au décret publié dimanche au Journal officiel (décret n° 2020-656 du 30 mai 2020).
Les automobilistes pourront bénéficier d’une prime allant jusqu’à 3 000 € pour l’achat d’un véhicule thermique neuf ou d’occasion et jusqu’à 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable neuf ou d’occasion.
"Dans le cadre de cette prime à la conversion, le concessionaire, pour donner ce bonus de 3 000€ ou 5 000€, doit reprendre un véhicule essence immatriculé avant le 1er janvier 2006 ou un véhicule diésel immatriculé avant le 1er janvier 2011, sinon, le gouvernement n’attribue pas cette prime à l’acheteur", explique Didier Debache, directeur général du concession automobile.
La dispositif est accentué pour 20% des ménages les plus modestes et les actifs qui ne paient pas d’impôts et effectuent une longue distance entre leur domicile et leur lieu de travail (60 km). Le montant de la prime dépend de la catégorie du véhicule acheté, du revenu fiscal du demandeur, et du kilométrage effectué pour se rendre au travail. Les barèmes sont consultables ici.
" Cette prime à la conversion est limitée aux 200 000 premières ventes automobiles, cette prime ne va pas être donnée à tous le monde", précise le directeur de concession automobile.