Dans son enquête sur les tarifs des auto-écoles qu’elle publie, l’association CLCV met en avant un affichage incomplet et un coût du permis très variable.
Affichage des tarifs imparfait, des tarifs qui vont du simple au double dans les auto-écoles... Des conclusions mises en avant par l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers, la CLCV.
Elle a rendu publique une enquête réalisée par ses bénévoles. Entre avril et juillet 2019, l’association indiquent qu’ils ont relevé les prix pratiqués de 665 établissements dans 45 départements. En revanche, aucun relevé n’a été effectué à La Réunion ni dans les autres Drom-Com (Départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer).
Mais toutefois, cet écart des prix fait réagir dans l’île aussi bien les professionnels du secteurs que les futurs candidats.
Parmi les manquements relevés par les enquêteurs bénévoles, l’absence d’affichage extérieur pour 14 % des auto-écoles enquêtées. "Lorsqu’il existe, il est incomplet dans un tiers des cas. Le taux de réussite à l’examen n’a pu être relevé que dans 3 % des cas, la transparence n’est donc pas de mise pour ce critère de réussite très important pour les postulants", dénonce l’association.
Si la CLCV reconnaît que les tarifs sont libres et peuvent se justifier en fonction des charges et de la localisation des auto-écoles dans les villes, elle pointe du doigt les écarts parfois considérables pour le coût du forfait classique comprenant 20 heures de conduite, pouvant atteindre "699 € à Lille et jusqu’à 1 700 € à Paris". Il en va de même pour le tarif des heures supplémentaires constatées dans ces mêmes villes, de 36 euros à jusqu’à 70 euros dans la capitale.
L’association CLCV de préconiser l’affichage du prix pour un forfait de 30 heures, qui est plus souvent nécessaire que les 20 heures minimales pour décrocher le précieux sésame.
L’intégralité de l’enquête est à retrouver ici