Président de l’association P’tit Coeur, Aurélien Centon intervient en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
Même si les Réunionnais sont solidaires, les démarches pour rapatrier les Réunionnais morts en Métropole sont longues. Pour raccourcir ce délai et aider les familles l’association petit coeur d’Aurélien Centon et l’Association des maires de La Réunion (AMDR) sont autour de la table pour une r”union de travail sur un dispositif de transfert sanitaire et rapatriement de Réunionnais décédés hors du département.
En décembre dernier Aurélien Centon avait tenu une réunion de travail sur ce thème. 12 élus avaient fait le déplacement.
"J’aimerai l’association des CCAS et l’association des maires. On a eu pas mal d’élus mais on a quand même bien avancé. Il n’y avait pas plus d’élus que la dernière fois. Mais la différence est que cette fois il y avait aussi la CGSS et le Département qui était représenté."
Concernant l’absence d’élus, le président de l’association P’tit Coeur estime que "chacun doit prendre ses responsabilités . J’ai demandé la mise en place d’un annuaire solidaire. Peut importe les difficultés que nous avons rencontré, l’important aujourd’hui est de ne pas refaire la même chose."
Il estime avoir eu l’écoute des maires présents. "On a été entendus, on demande depuis le début d’avoir un numéro, d’avoir un service d’astreinte. ll existe c’est le 0262 90 30 30. Que ce soit le jour ou la nuit on va vous répondre, vous orienter, les familles seront moins perdues."
Aurélien Centon avait demandé aux députés de La Réunion de donner leurs "miles" pour faciliter les transferts sanitaires. Mais l’Assemblée nationale s’est opposée au projet.
"Ce projet a été malheureusement refusé par l’Assemblée nationale, mais on doit continuer à étudier d’autres idées."
Aujourd’hui le transfert ou rapatriement sanitaire ainsi que le rapatriement des dépouilles sont des compétences du service social du Département. Même si le dispositif existe déjà, ce n’est pas suffisant.
"Des choses fonctionnent, on doit être en lien avec les associations. Il faut que la population sache tout ce qui existe. Il compléter ce qui existe."
"Je n’ai pas d’ambition politique mais je lance un appel aux politiques. La maladie ne nous appelle pas et ne nous préviens pas."