Mr Augustin LEAR est décédé le 18 septembre dernier. À cause d’une négligence de la part d’une tutrice de l’entreprise associative à laquelle il était relié, la famille est obligée de payer les obsèques elle-même, car le défunt n’a pas de mutuelle décès.
Mr Augustin LEAR, dit Ivon, est décédé le 18 septembre dernier, 3 mois jour pour jour après le décès de sa compagne.
Le gramoun était sous tutelle, suite à son décès, la famille se lança dans les démarches pour préparer ses obsèques, malheureusement, c’est à ce moment qu’ils apprirent qu’il n’avait plus de mutuelle décès. "Apparemment, une personne placée sous tutelle quand elle arrive à un certain âge, la tutrice n’est plus obligée de continuer la mutuelle décès, mais elle ne nous l’a pas dit, on n’était pas au courant", nous explique Christopher, son petit-fils.
Suite à cette annonce, la famille d’Augustin a essayé de joindre la tutrice, mais cette dernière reste injoignable.
Après plusieurs rendez-vous, ils apprennent que pour les obsèques, il y aura un budget de 1 650 euros. "On a pu enfin faire intervenir les pompes funèbres, car pépé depuis 17h30 le 18/06/2024 jusqu’à 12h40 le lendemain, était toujours sur son lit à l’Ehpad avec la climatisation à fond pour essayer de conservé son corps".
Le malheur ne s’arrête pas là, le compte d’Augustin étant bloqué, les pompes funèbres demandent à la famille de payer la totalité de la somme, sous peine d’annuler les obsèques. Passé ce samedi soir, la conservation du corps du gramoune, au centre funéraire sud, sera facturée 50€ par jour.
"D’après les infirmières, pépé n’avait pas de vêtements de rechange, ni de produits d’hygiènes, qui étaient à la charge de la tutrice. Ils ont dû cotiser pour lui acheter un vêtement convenable le soir de sa mort. Je tiens à remercier l’Ehpad des lataniers et leurs personnels, qui ont tout mis en œuvre pour mon pépé".