Frédéric Mardénalom était l’invité d’Antenne Réunion ce mercredi soir. Le directeur de Tamoil Réunion, se dit solidaire du mouvement des gérants de station. Ils n’approvisionneront plus les pompes jeudi.
Invité sur le plateau d’Antenne Réunion ce mercredi soir, Frédéric Mardénalom a parlé au nom des pétroliers locaux : il soutient le mouvement de grève enclenché demain jeudi par les gérants de station-service.
"La situation est intenable. Nous ne pouvons plus supporter de nous faire mener en bateau, le dialogue n’est pas du tout ouvert", a déploré le directeur général de Tamoil Réunion.
Les acteurs de la filière carburants demandent à être écouter par le ministre des Outre-Mer, Victorin Lurel. En cause, le décret, dont la publication est prévue le 1er février, qui veut une révision des marges pratiquées par la profession.
Suite à l’échec des discussions lors de la réunion organisée hier à Paris, les gérants ont décidé de se mettre en grève illimitée ce jeudi. Les pétroliers sont donc solidaires du mouvement.
Les acteurs de la profession souhaitent être entendus par les représentants de l’Etat.
"Une fois que nous seront d’accord sur les termes des arrêtés, le gouvernement pourra les publier", a indiqué Frédéric Mardénalom. Viendra ensuite le temps des concessions. Quant au délicat sujet des marges, il s’explique : " Nous sommes des entreprises. Nous avons des marges qui assurent nos frais de fonctionnement. Ces marges aujourd’hui permettent de préserver un système qui est un modèle".
"Nous avons fait le nécessaire pour ravitailler les stations ce soir", précise-t-il. Le mouvement démarrera dès minuit.