Ce matin, l’émotion est encore très vive dans les rangs de la police après l’attentat mortel d’une fonctionnaire de police à Rambouillet. À La Réunion, les syndicats sont inquiets de cette recrudescence d’attaques.
Hier, une fonctionnaire de police de Rambouillet a été victime d’une attaque terroriste.
À La Réunion, les réactions et l’inquétude dans les rangs des forces de l’ordre se font sentir.
L’ensemble des syndicats de police partage son émotion.
"Aujourd’hui c’est insoutenable, effroyable. Il règne vraiment une grande tristesse au sein de la police car notre collègue a perdu sa vie du fait simple d’exercer au sein de la police nationale", explique Edwige Guesneux, Déléguée du syndicat unité SGP Police Force Ouvrière.
"On dénonce des faits de violences de plus en plus dramatiques. Les individus n’hésitent pas à venir au contact", indique Mickaël Hoareau, secrétaire régionale du syndicat Unsa Police.
La police demande donc plus de moyens. "Il faut des moyens pour travailler, des moyens de protection et d’intervention. On est inquiet qu’il puisse arriver une attaque à La Réunion", souligne le secrétaire d’Alliance Police nationale 974, Idriss Rangassamy.
Hier après-midi, une fonctionnaire de police, mère de deux enfants, a été tuée au couteau par un homme qui aurait crié « Allah Akbar ».
Alors qu’elle sort changer son disque de stationnement, un homme surgit et la frappe à l’arme blanche. La fonctionnaire de 49 ans est touchée mortellement.
Peu de temps après l’attaque, le Parquet national antiterroriste a annoncé se saisir de l’enquête.
Une enquête ouverte sur des chefs d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste.
L’assaillant serait un jeune Tunisien de 36 ans inconnu des services de police et de renseignement.
Trois de ses proches ont été placés en garde à vue, dont son père.