Grégory Pausé, gardien de la Jeanne d’Arc, a vécu l’attentat de Nice et vu l’horreur sur la Promenade des Anglais, le 14 juillet 2016. Alors que le procès vient de s’ouvrir devant la cour d’assises spéciale de Paris, ce dernier témoigne.
À l’issue du feu d’artifice du 14 juillet 2016, un camion fonce dans la foule sur la promenade des Anglais. Le chauffeur du camion est abattu sur place. L’attentat cause la mort de 86 personnes, 458 autres sont blessées et des centaines de personnes sont traumatisés.
À ce moment, Grégory Pausé est avec sa famille en train de regarder un concert sur la promenade des Anglais, quand soudain la foule part en panique. Lui et ses proches n’ont aucune idée de ce qu’il se passe. C’est en consultant les actualités qu’ils comprennent enfin ce qu’ils viennent d’esquiver : "On a eu de la chance de pouvoir se réfugier à la mairie de Nice. On a pu voir, à travers les fenêtres, les GIGN qui escortaient les gens pour qu’ils se mettent en sécurité. C’était une guerre."
Le hasard fait qu’il doit se rendre à la voiture de sa tante plutôt qu’à la sienne, garée là où le camion a démarré, à l’inverse son oncle parti récupérer sa voiture, fait face au camion, il doit sauter pour l’esquiver. "Il a vu des gens se faire écraser. On en reparle des fois et il est toujours traumatisé", déclare-t-il.
Le jeune footballeur avoue être toujours marqué par les évènements : "J’évite d’être dans la foule ou sinon je me mets proche de l’issue de secours. J’évite les attroupements parce que le sentiment de se dire "qu’on l’a échappé belle une fois" reste."
Grégory Pausé et sa famille pense se rendre à la promenade des Anglais pour s’y recueillir.