Mardi soir, devant la préfecture de Saint-Denis, les migrants sri-lankais ont été interpellés verbalement par des individus qui ont exprimé leur mécontentement. Selon eux, le traitement de leur situation n’est pas équitable. Armand, SDF depuis avril 2022, faisait partie des mécontents.
Aux alentours de 18 h ce mardi 28 septembre devant la préfecture, plusieurs individus ont interpellé et exprimé leurs mécontentements directement aux migrants sri-lankais sur place. Selon eux, la situation des migrants est tout de suite prise en compte contrairement à la leur. Pour rappel, les 39 migrants avaient été logés provisoirement mardi soir dans un hôtel et un centre culturel après s’être mobilisés aux portes de la préfecture.
Cela fait quelques jours qu’Armand, SDF depuis avril 2022, a entamé une grève de la faim. Il a planté une tente devant la préfecture et cessera uniquement lorsqu’on lui donnera un logement. Ce dernier faisait partie des SDF qui ont interpellé les migrants de façon colérique. Interrogé par LINFO.re, Armand explique : « Ce n’est pas de ma faute si on leur a donné un château. J’ai prévenu les avocats qu’ils ne devaient pas rester là, devant la préfecture, à rire et à manger alors que moi je fais une grève de la faim. »
Pour l’homme, les migrants sri-lankais auraient fait preuve de manque de respect lorsqu’ils riaient et parlaient fort alors que lui attend toujours que sa situation s’arrange.