Armand Payet, le réunionnais est conseiller départemental du Val d’Oise. Il réagit à la décapitation du professeur d’histoire dans les Yvelines.
"Un attentat terroriste : l’objet un enseignant qui fait son travail d’éducation. Cela inspire une très profonde émotion, une très profonde tristesse.
Tristesse en pensant à ce professeur qui qui a été sauvagement assassiné. Tristesse en pensant à sa famille qui est endeuillée aujourd’hui. Tristesse pour l’ensemble de la communauté éducative, qui aujourd’hui se pose beaucoup de questions sur son rôle, sur les moyens qui lui sont conférés pour assumer ce rôle et sur la façon dont ils vont pouvoir le faire sur les jours, semaines et mois qui viennent.
La personne qui a été sauvagement assassinée est un enseignant qui dans le cadre de sa vocation apprend à des collégiens l’esprit critique, la liberté d’expression, des valeurs fondamentales de la république".
"Si on renonce, si l’on cède, si l’on baisse les bras sur ces sujets là, en allant de renoncement en renoncement, on met en péril ce qui fonde notre bien commun, notre héritage commun, c’est à dire la République".
"La première idée c’est de réaffirmer ce qui fait ce socle commun que nous avons en héritage et que nous devons léguer, la République. Cela passe par la réaffirmation de son autorité, en donnant les moyens à la police, aux services de renseignements et à la justice de faire son travail. Ça passe aussi, par notre capacité à offrir à la communauté éducative tous les moyens de son travail.
L’école c’est ce qui nous permet d’enseigner un certain nombre de connaissances, c’est aussi ce qui nous permet de forger des citoyens".
"Pour ce faire, il faut que les professeurs soient rassurés, c’est aussi leur donner les moyens d’exercer fondamentalement leur métier au quotidien. Cela passe également par la capacité de l’ensemble des élus à proposer dans les institutions qui les concernent des programmes éducatifs qui rappelle ce qu’est la laïcité, qui rappelle ce que sont les valeurs fondamentales".