Ce matin, l’atmosphère était tendue sous les fenêtres du Conseil Général. Au milieu des tensions, Nassimah Dindar a annoncé l’embauche de 1000 personnes en CDD pour une durée de 6 mois, le temps nécessaire à la création d’un GIP (Groupement d’Intérêt Public).
Trois jours après la décision du Tribunal de Grande Instance de Saint Denis quant à la liquidation judiciaire de l’Arast, les anciens employés se sont mobilisés pour faire entendre leur voix aux portes du conseil général.
Ce matin, la tension est encore montée d’un cran dans les jardins de la Collectivité et un "ralé poussé" a éclaté entre les anciens salariés et le personnel de sécurité.
Vendredi 27 novembre - dès l’annonce de la liquidation judiciaire -, la présidente du Conseil général a promis que la Collectivité reprendrait "800 personnes sous contrat" à partir de demain. Mais les ex-salariés de l’Arast veulent obtenir des garanties et des précisions quant à ces contrats, d’où leur rassemblement ce matin.
Aux alentours de 13h00, la présidente du Conseil Général est intervenue devant la foule afin de répondre aux ex-salariés de l’Arast.
"1000 embauches seront assurées par la Collectivité. Dans un premier, il s’agira de CDD (Contrat à Durée Déterminée) pour une durée de 6 mois, le temps nécessaire à la création d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP)" a annoncé Nassimah Dindar.
Interpellée à plusieurs reprises, la présidente du conseil général s’est engagée à ce que ces contrats comprennent les mêmes conditions d’embauche que les précédents, établis sur le compte de l’Arast.
Malgré ces promesses, les tensions restent palpables et les ex-salariés de l’Arast sont plus que jamais mobilisés car ils attendent maintenant une "preuve écrite de tout ce qui a été promis".