Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le président de la société Miss France condamne la vague de harcèlement et commentaires haineux sur les réseaux sociaux envers Angélique Angarni-Filopon.
"Angélique Angarni-Filopon a été élue samedi 14 décembre Miss France 2025. Depuis son élection, elle subit une vague de harcèlement et commentaires haineux sur les réseaux sociaux. La société Miss France condamne fermement ces propos. Ces commentaires injurieux n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société et seront tous signalés aux autorités compétentes. Le harcèlement et cyber harcèlement sont punis par la loi", affirme Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France.
Récemment, c’est Eve Gilles, Miss France 2024, qui a pris la défense de la nouvelle représentante de La France sur les réseaux sociaux : "Il faudra encore combien d’année à ces gens pour qu’ils comprennent ce qu’est le harcèlement ? Angélique est et restera Miss France 2025. Et tous ceux qui ne sont pas d’accord, je vous invite à la laisser tranquille".
Depuis son élection, de nombreux internautes continuent d’insulter et de rabaisser la nouvelle Miss France sur son physique ou même sur sa couleur de peau.
Sur ses réseaux sociaux, la nouvelle Miss France a également réagi sur Instagram : "Vous le voyez, je préfère ignorer la haine que la nourrir. S’il vous plaît, préservez-vous tout autant que moi à toutes ces choses négatives : bloquez ou signalez les mauvais comportements mais ne vous mettez pas en danger avec des commentaires attisants encore plus la haine. La vie se chargera du reste".
Pour rappel, le cyberharcèlement est puni par la loi en France, il s’agit d’un délit. Si l’auteur des propos est majeur, il risque 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Si la victime est âgée de moins de 15 ans, la peine peut aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour l’auteur.