Valéry Giscard d’Estaing, VGE, est le second président français à avoir fouler le sol de la Réunion le 20 octobre 1976. Le lendemain, il s’est rendu au Tampon. L’actuel maire de la commune a assisté à se venue.
André Thien Ah-Koon, l’actuel maire de Saint-André a rencontré VGE lors de son passage à La Réunion, il se souvient :
"Quand j’étais jeune élu conseiller général, je l’ai rencontré de façon rapide. Notre ami, le docteur Pierre Lagourgue était président du Conseil Départemental, nous avons eu l’occasion de lui serrer les mains et de rencontrer son épouse à la préfecture. Je retiens que le président de la République était quelqu’un de très proche des Réunionnais par le fait que Pierre Lagourgue était un de ses amis intimes".
"Ce que nous avons obtenu pour le démarrage c’est une départementalisation vraie, elle a été enclenchée par Pierre Lagourgue et le président Giscard d’Estaing.
Nous avons rattrapé notre retard par des engagements successifs mais on peut dire que c’est le président Giscard d’Estaing qui a pris conscience de la dimension de La France dans l’Océan Indien et qu’il est l’un des bâtisseurs de la départementalisation vraie.
"Il m’avait reçu quand il était président de La République. Quand je suis arrivé il était assis dans son bureau, quand il m’a vu, il s’est levé et il m’a dit asseyez-vous au salon, j’en étais très impressionné ! Il m’avait demandé d’être président de l’UDF à La Réunion et je lui avais dit que cela n’était pas compatible, parce que j’étais fondateur d’un mouvement pour les jeunes Gaullistes de La Réunion et je suis resté fidèle à mes convictions. Mais cela ne nous a pas empêché d’entretenir des bonnes relations avec sa famille, avec Louis Giscard d’Estaing qui est maire de Chamalières aujourd’hui".
"Les principaux acteurs tels que Pierre Lagourgue, sont les personnes qui ont engagés La Réunion sur le rattrapage des lois sociales, et on peut s’en féliciter. À l’époque, il y avait une très grande misère dans notre pays. Beaucoup d’enfants marchaient sans chaussures. Depuis que Pierre Lagourgue et Giscard d’Estaing ont commencé leur travail, on est parti sur le chemin du progrès, qui s’est terminé en 1990 avec Michel Rocard".