Ce matin, image forte, Didier Robert et André Thien Ah Koon, deux hommes politiques dont les relations étaient distendues par le passé, ont signé une convention entre la Région et la commune du Tampon. Le maire de la commune, également président de la CASUD, est revenu sur les griefs imputés à la SPL Sudec.
Ce matin, dans le cadre du plan de relance de l’Etat, le président de la Région Didier Robert a signé en compagnie du maire du Tampon un accord sur les futurs projets d’aménagement de la commune. 51 millions d’euros seront alloués au Tampon dans le cadre d’une coopération régionale.
Le président de la Région esquissait une première réaction à cette signature, inespérée au vu des relations compliquées entre les deux hommes politiques ces dernières années : "Nos services sur ce plan au cours de la semaine." rappelait-il, avant d’énoncer les différents projets à l’oeuvre.
Le partenarait entre la commune du Tampon et la Région s’articulera autour d’une dizaine de projets d’aménagements. Parmi ces derniers, les travaux de modernisation de la RN3, la mise en place de 15 "ronds-points fleuris", et l’aménagement d’une route de contournement de la commune par le petit Tampon. La relance des travaux du Belvédère de Bois Court et la modernisation du CREPS ont également été évoqués.
A la question d’une éventuelle alliance de la droite aux prochaines élections, André Thien Ah Koon rétorque : "Il ne faut pas mélanger les problèmes, nous faisons notre travail d’élu pour soutenir la population du Tampon au-delà des distensions politiques".
Les récents déboires de la SPL Sudec, société gérée par la CASUD qu’il préside, ont également été évoqués. Epinglée par la Cour des Comptes dans un rapport sur les exercices 2018 et suivants, la société qui gère le prélèvement et le traitement des déchets de la commune pourrait s’être "éloignée de ses objectifs initiaux" selon la Cour des comptes. TAK, aborde le sujet sous l’angle d’un montage politique, en restant vague sur les personnes qu’il vise : "Ce sont des gens qui voudraient faire payer aux pauvres de notre commune l’enlèvement des ordures qui coûte trop cher. Qu’ils prouvent qu’ils ont fait mieux que moi en tant que gestionnaire des fonds publics !"