C’est aujourd’hui la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, pour l’occasion xx aidante familiale a tenue à apporter son témoignage sur la vie aux côtés d’un malade.
La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurodégénérative qui entraîne un dysfonctionnement des connexions entre les neurones.
Corine fait partie des près de 900 000 personnes actuellement touchées par cette maladie en France.
Selon les prévisions, le nombre de patients atteints d’Alzheimer et maladies apparentées d’Alzheimer Europe, devrait être multiplié par deux en 2050, au sein de la population européenne. Cette augmentation s’expliquerait par le vieillissement constant de la population.
Corine vit à Villèle, à Saint-Paul et souffre d’Alzheimer depuis 2015. Rose, sa fille, son aidante familiale, nous raconte son quotidien entre espoir et fatigue :
"À partir de ce moment là, je n’étais plus la fille mais une sorte de mère pour ma maman".
Pour venir en aide à sa mère, Corine quitte alors son emploi pour une formation d’aidante familiale. "J’ai demandé à mes maîtres de stage de me mettre avec des personnes qui ont l’Alzheimer, et j’ai travaillé avec eux pendant six mois. À partir de la, j’ai pu trouver des solutions pour pouvoir vraiment aider maman".
Chaque jour Corine doit veiller sur sa maman.
"En étant aidant, j’ai plusieurs casquettes. Je vais avoir la casquette de secrétaire, de policier, il faut la protéger. Je vais avoir cette casquette de soignant. Il faut faire les liaisons entre les différents professionnels de santé qu’il y a autour de maman. Je vais pas non plus l’a couper de sa famille, de ses amis. Au tout début j’y arrivais, maintenant, j’y arrive plus".
Même si le quotidien d’aidant n’est pas toujours facile, elle n’est pas décidé à abandonner la femme qui l’a élevé.
"Accompagner un proche atteint d’Alzheimer, c’est très compliqué, c’est 24h/24h00, il n’y a pas de répit", souligne Sylvie Agnès, présidente de l’association France Alzheimer Réunion .
Les données statistiques sur la maladie sont suffisamment alarmantes pour mobiliser toutes les énergies et faire de la prise en charge des malades une priorité de santé publique.