Lors des présidentielles, le candidat Macron, était allé à la rencontre des agriculteurs réunionnais, pour évoquer le prix juste de la canne a sucre. Cette année, la campagne se porte plutôt bien comparé à l’année dernière. Cependant des inquiétudes persistent, comme à Saint-André.
L’heure est à la coupe dans les champs de cannes. Si la récolte est plutôt bonne cette année en comparaison avec la campagne 2018, l’inquiétude persiste chez les agriculteurs.
"Sur les 50 000 hectares que lavé au départ la fini perdre 5 000 hectares. Et de 25 000 à 23 000 hectares pour la canne. Nou voudrait des vraies garanties et une vraie convention canne pour assure l’avenir de la culture de la canne", demande Jean-François Sababady, agriculteur.
Difficile pour les plus petits agriculteurs de survivre aujourd’hui. Le déclassement des terres agricoles à La Réunion réduit le potentiel de la filière canne. "C’est tout le ban meilleurs espaces au niveau foncier agricole qui disparaissent au niveau des structures, des centres commerciaux, carrières etc. Ce sont surtout les terrains dans les bas qui disparaissent car dans les hauts il y a la forêt primaire et secondaire que lé protégée."
Si en terme de financement, selon certains agriculteurs, l’État aurait tenu ses promesses, la gestion des fonds sur le plan local laisserait à désirer.
"L’État ne se désengage pas au niveau des subventions et nous ne faisons pas de reproche à ce niveau. Mais les politiques à La Réunion sont complètement déconnectées de la réalité. Notre équilibre agricole dépend uniquement des agriculteurs et non pas des hommes politiques qui sont en complet décalage", déplore Vincent Célerine, secrétaire adjoint du mouvement paysan solidaire de La Réunion.
La seule solution pour les planteurs, toutes filières confondues, serait de sanctuariser les 45 000 hectares restant, afin de garantir l’agriculture à La Réunion.