Patates douces, songe, cambar…Des turbercules que la Chambre d’Agriculture veut remettre au goût du jour avec la mise en place d’un outil de transformation des racines. 2 objectifs fixés : rendre ces tubercules disponibles toute l’année et faciliter leur consommation par le public réunionnais. Une aubaine pour les 408 exploitants de l’ile.
De la patate douce, du cambar, et des songes sont plantés par Christophe Hoarau sur son exploitation des hauts de Petite-Île. L’agriculteur est spécialisé dans la production de racines. L’opportunité que lui propose la Chambre d’Agriculture de transformer ses produits est plutôt bienvenue.
"C’est vendre plus, davantage de consommateurs et on pourra davantager planter et vendre à un prix raisonnable."
Ces produits, largement utilisés par nos gramounes, regagnent en popularité. Et les possibilités de transformation sont multiples, comme le met en avant José Fontaine, chargé d’études agri tourisme à la Chambre d’Agriculture.
"On peut faire des confitures, des beignets, les manger à la place du riz... Pour revenir comme nos anciens qui cuisinaient ça régulièrement."
la Chambre Verte veut mettre en place cet outil de transformation à la disposition des agriculteurs. Le projet est estimé à 80 000 euros et vise à valoriser ces produits, ces racines et les enjeux sont nombreux.
Fréderic Vienne, président de la Chambre d’Agriculture explique : "Nous voulons proposer aux consommateurs des produits transformés faciles à cuisiner."
Actuellement, la Chambre Verte recense un peu plus de 400 agriculteurs producteurs de patate douce, songe, manioc, conflor, ou encore cambar. 3 125 tonnes sont produites chaque année sur les 130 hectares cultivés.