Antenne Réunion
Une attaque a eu lieu hier matin dans la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Le détenu aurait crié "Allah Akbar" avant de passer à l’action et d’agresser le gardien de prison, Réunionnais.
Un gardien de prison d’origine Réunionnaise a été victime d’une agression à l’arme blanche hier matin dans la prison de Fresnes. Le prisonnier s’est jeté sur le surveillant en criant "Allah Akbar". Le prisonnier a été maîtrisé et le surveillant Réunionnais n’a pas été blessé.
"J’ai pris mon service le matin, à l’ouverture ce détenu était déjà un peu virulent donc on a fait un appel à un gradé et le détenu nous attendais derrière la porte avec un morceau de bois. Le premier incident a été géré.
Pour le départ des promenades à 9 heures, le détenu est sorti de sa cellule avec un couteau dans sa poche. Quand il m’a vu il a sorti le couteau et s’est précipité vers moi en criant ’Allah Akbar’. J’ai eu de la chance car le couteau et tombé et donc on a réussit à le maîtriser.
Il a voulu en découdre avec moi ! ".
Il rajoute avec émotion : "Je ne vais pas reprendre le travail maintenant. C’est encore à chaud. aujourd’hui j’ai rendez-vous avec le médecin".
Le Réunionnais aimerait demander son affectation pour revenir sur son île.
L’agression s’est passée lors de la mise en place de la promenade de 9 heures. Une altercation avait déjà eu lieu le matin. Le détenu avait menacé le jeune surveillant de 25 ans originaire de la Rivière-St-Louis avec un morceau de bois.
"Lors de la mise en place des promenades on l’a vu courir vers le surveillant", explique Mr Boyer du syndicat FO.
D’après les surveillants, le détenu a crié "Allah Akbar" avant de passer à l’action. Il aurait sorti un couteau de sa poche avant d’agresser le gardien de prison. Le syndicat FO explique dans Le Parisien, "le détenu n’était pas reconnu comme radicalisé".
Le prisonnier a été maîtrisé et placé en garde à vue. Se pose maintenant la question de savoir si le détenu s’est radicalisé en prison ?
D’après les informations de l’administration pénitentiaire, l’auteur des faits est "un réfugié soudanais suivi pour son comportement psychologique instable."
Le couteau qui a servi à l’agression venait vraisemblablement de la cantine de la maison d’arrêt.
