Ancien directeur général du CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, Gérard Cotellon succédera à Martine Ladoucette à la tête de l’ARS ce lundi 11 avril. Il se confie sur les possibles raisons qui l’ont poussé à quitter la Guadeloupe.
Succédant à Martine Ladoucette ce lundi 11 avril à la tête de l’ARS de La Réunion, Gérard Cotellon, ancien directeur général du CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, donne les raisons pour lesquelles il quitte l’île caribéenne.
Gérard Cotellon et son adjoint Cédric Zolezzi ont été agressés après avoir été séquestrés dans leurs bureaux du CHU de la Guadeloupe le mardi 4 janvier dernier par des manifestants étant contre l’obligation vaccinale. Ils ont alors subit des coups et des injures.
C’est sur le groupe Facebook Whatsapp Lokal Antillais que le futur directeur de l’ARS Réunion s’exprime dans une vidéo sur les possibles raisons qui l’ont poussé à quitter la Guadeloupe : "Ne plus pouvoir faire de vélo le dimanche c’est peut-être l’une des raisons pour laquelle je souhaitais quitter la Guadeloupe. Dans mes déplacements je suis accompagné par les policiers du raid et il y en a deux qui font du vélo et qui avaient demandé au patron de pouvoir m’accompagner mais le patron a dit que c’est trop dangereux. Du coup depuis novembre j’ai pris du ventre parce que je ne fais plus de vélo."
L’ancien directeur général de CHU rajoute : "Les choses se sont accélérées en fin de semaine. J’avais fait savoir au cabinet du Ministre de La Santé que j’attendais qu’ils me fassent des propositions parce que cette protection rapprochée, policière, le fait de ne pouvoir se déplacer qu’avec le raid ne serait-ce que pour quitter mon bureau et aller dans l’hôpital, avoir une garde 24h/24 chez moi, tout ça faisait comme si j’étais assigné à résidence. Un mois ça va, deux mois c’est supportable mais 7 mois je n’en pouvais plus".
Pour rappel, Gérard Cotellon et son adjoint Cédric Zolezzi ont été agressés après avoir été séquestrés dans leurs bureaux du CHU de la Guadeloupe le mardi 4 janvier dernier par des manifestants étant contre l’obligation vaccinale. Ils ont alors subit des coups et des injures.