L’eau ne disparaît pas par magie, il peut s’agir de vol, autrement des branchements illégaux ou de fuites sur le réseau de canalisations.
Les pertes les plus importantes sont enregistrées à Sainte-Rose avec seulement un quart de l’eau prélevée qui arrive réellement à destination. Les pertes sont également conséquentes à Trois-Bassins, Cilaos, Salazie, Saint-Benoît et Petite-Île.
La situation est moins mauvaise au Port, Bras-Panon et Sainte-Suzanne. Dans ces trois communes, les pertes se limitent au maximum à 25% de l’eau qui est prélevée.
Sur l’ensemble du territoire, presque 40% de l’eau potable n’arrivent jamais à destination. Les pertes sont conséquentes.
En 2018 à la Réunion, près de 200 millions de m3 d’eau ont été prélevées dans la nature :
Les trois-quarts de l’eau potable ont servi à alimenter le réseau d’adduction en eau potable, 20 % a été utilisé pour l’irrigation , 6% pour l’industrie. 1% de l’eau prélevée a servi à réalimenter la nappe de la Rivière des Galets.
Ces dernières années, la quantité d’eau prélevée dans la nature a tendance à diminuer légèrement. C’est paradoxal car notre population augmente.
Cela s’explique d’une part par une baisse de la consommation par abonné ; et d’autre part une diminution significative des besoins agricoles.
Tous ces chiffres, fournis par l’Office de l’eau, semblent aller vers une amélioration. Ils pourraient encore s’améliorer, à condition de réduire drastiquement le niveau des pertes sur les réseaux d’eau potable.