C’est un fruit à la peau douce, à la chair rose, au goût sucré, mais à l’odeur très désagréable. D’où son surnom chez nous, caca de chat. Le mambolo ou pomme de velours, un fruit plutôt rare, voire oublié. A Saint-Philippe, un planteur, Franck Morel, compte bien le remettre au goût du jour.
Ce fruit d’un rouge flamboyant à la peau duveteuse, a longtemps été boudé par les Réunionnais.
“Quand nous étions enfants, les parents nous disaient souvent de ne pas manger ce fruit-là. Parce qu’ils ne l’aimaient pas eux-mêmes et que c’est un fruit qui a une odeur”, explique Franck Morel, planteur de mambolo.
L’odeur particulière repousse certains, mais son goût réconcilie les papilles. Lorsqu’on l’ouvre, on y trouve une chair blanche très crémeuse, très fondante.
Originaire des Philippines, le mambolo a été planté sur l’île en 1825 au Jardin des plantes.
“Il peut résister au climat assez sec du Port par exemple comme au climat humide de Saint-Philippe. Il est très résistant, c’est un arbre facilement transportable”, relate un planteur.
La saison vient tout juste de débuter. Comptez, pour le moment, deux à trois euros le kilo.