Antenne Réunion
A Grande Anse, pas d’extension du bassin prévue pour le moment, suite à une décision du tribunal administratif. Des associations environnementales se sont élevées contre les travaux prévus par la mairie : le projet prévoyait de doubler la surface actuelle du bassin. Les requérants affirment que cet agrandissement pouvait détruire une partie de l’écosystème de la zone. Le maire de Petite-Île se dit triste quant à lui triste de constater que la voix d’un groupuscule prime sur l’intérêt de la population générale.
Concernant cette extension du bassin, voici ce qu’en pensent les habitués des lieux :
"Il faudrait le laisser tel quel, on voit que c’est pas non plus surpeuplé, et c’est dommage de tuer la faune et la flore dans l’idée d’agrandir alors qu’on a déjà un bel espace"
"Doubler les volumes de ce bassin, on peut vraiment se poser des questions sur les conséquences par rapport à cet écosystème et aux dangers que ça peut induire"
Et cette décision du tribunal administratif, elle a été donnée suite à l’alerte d’associations, de particuliers défendues par Maître Younouss Kerjania "L’objectif maintenant c’est 100% des récifs coralliens qui doit être protégé en Outre-mer. La difficulté c’est que là on veut détruire 114 mètres carrés de récif corallien, donc naturellement le juge des référés a censuré cette décision. Certes c’est une décision qui est provisoire parce qu’elle est en référé, mais avec les associations a déjà décidé qu’on irait jusqu’au bout de la démarche et qu’on allait attaquer l’arrêté de déclaration d’utilité publique. Il y avait plusieurs espèces protégées notamment la baleine à bosse, le grand dauphin de l’Indo-Pacifique et le lézard de Manapany. C’est vrai que ces espèces-là, en tout cas de ce qu’on avait des éléments sur le projet, n’étaient pas suffisamment protégés".
Le tribunal administratif doit encore se prononcer sur le fond de la demande. En attendant, le calendrier des travaux est stoppé. La municipalité n’a pas encore indiqué si elle déposait un recours.