Dans une récente étude menée sur l’impact des IA génératives, 99% des étudiants déclarent utiliser ces logiciels dans le cadre de leur apprentissage. Un véritable soutien ou un outil pour faciliter le travail ? Beaucoup de questions en suspens sur ce phénomène qui prend de l’ampleur.
Dall-E, Tutor.ai, Bing Copilot ou encore Chat GPT. Des applications encore peu connues du grand public, mais très utilisées par les étudiants. Sur les campus, la quasi-totalité des élèves a déjà eu recours à ces outils d’intelligence artificielle.
"J’utilise un peu Chat GPT, mais c’est surtout pour vérifier si mes réponses sont justes", "c’est pratique pour les rapports de stage, pour savoir ce qu’il faut mettre dans l’introduction, etc", "c’est pratique pour aller plus vite et synthétiser les grandes règles à connaître" répondent des étudiants au micro d’Antenne Réunion.
Des logiciels intelligents qui permettent d’augmenter la productivité avec un risque tout de même, celui de la triche. Toujours selon cette étude, 26% des étudiants avouent les utiliser pour répondre aux questions à leur place.
"Les sites permettant de détecter si un texte a été généré par une IA ou par un humain fonctionnent en réalité très mal, on ne peut pas leur faire confiance. La seule possibilité de savoir si les connaissances ont bien été intégrées par l’élève est d’interroger à l’oral" indique Antoine Perrau, enseignant en école d’architecture.