L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour la commune de Saint-Philippe au titre des inondations et coulées de boue du 18 au 19 janvier 2018 liées au passage du cyclone Berguitta à proximité de La Réunion. Le Gouvernement avait déjà reconnu l’état de catastrophe naturelle pour dix communes suite à ce cyclone.
Comme le révèle la préfecture de La Réunion : l’arrêté interministériel du 21 février 2018, publié au Journal Officiel le samedi 24 mars 2018, reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour la commune de Saint-Philippe.
Cette décision a été prise suite aux inondations et coulées de boue du 18 au 19 janvier 2018 liées au passage du cyclone Berguitta à proximité de La Réunion.
Dans cette commune : "les personnes physiques et morales assurées ayant subi des dommages disposent d’un délai de 10 jours ouvrés à compter de cette date de publication pour faire parvenir à leur compagnie d’assurance un état de leurs pertes afin de bénéficier des dispositions de la loi du 13 juillet 1982, étendue aux départements d’outre-mer par la loi n° 90-509 du 25 juin 1990. L’assureur disposera ensuite d’un délai de trois mois pour verser les indemnisations".
Pour rappel, suite aux dégâts générés par le cyclone Berguitta, le Gouvernement avait déjà reconnu l’état de catastrophe naturelle pour dix communes (Cilaos, L’Entre-Deux, L’Étang- Salé, Le Tampon, Les Avirons, Petite-Île, Saint-Joseph, Saint‑Leu, Saint-Louis, Saint-Pierre) du département dans le cadre d’une procédure accélérée le mardi 30 janvier 2018.