Quelques semaines après le passage de Berguitta, les agriculteurs ne peuvent toujours pas travailler. Une enveloppe d’urgence a été développée.
Plusieurs semaines après Berguitta, les agriculteurs de Petite-Île ne peuvent pas reprendre le travail et les dégâts causés nécessitent des milliers d’euros de travaux.
Pour de nombreux agriculteurs, les pluies ont tout détruits et les dégâts sont très importants dans les maraichages. Ainsi Yannick Grondin, fils d’agriculteur a été "obligé de jeter toute la culture. C’est facilement 15 000 ou 20 000 euros. Et on a pas perdu que ça."
Quand à Olivier Ethève, il demande juste "une aide pour pouvoir remettre en culture peut être pas tout mais au moins quelques hectares."
Le Conseil Départemental rappelle que plusieurs aides de l’État et de l’Europe existent après un tel sinistre. Cependant, elles sont versées après un délai de plusieurs mois. Pour Serge Hoareau, le maire de Petite Île, il faut agir maintenant pour que ces exploitants reprennent rapidement leur activité : "Ce n’est pas l’aumône qu’ils nous demandent. Ils nous demandent simplement qu’on leur donne les moyens pour pouvoir relancer leur production."
Cyrille Melchior, le président du Conseil Départemental s’est déplacé ce vendredi 9 février pour rencontrer les agriculteurs sinistrés : "Parfois l’information circule mal et nous sommes venus leur expliquer que dès lundi ils peuvent monter leurs dossiers et le Département les accompagnera à hauteur de 2 000 euros par hectare."