Le fonds de secours pour l’Outre-Me a été sollicité suite à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Une évaluation des dégâts doit être menée.
« Berguitta » : évaluation des dégâts en vue d’une mobilisation du Fonds de secours pour l’Outre-mer (FSOM)
Suite à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour 10 communes du département de La Réunion, par arrêté ministériel du 31 janvier 2018, le préfet de La Réunion a sollicité la mobilisation du Fonds de secours (FSOM) auprès du ministère des Outre-mer.
Ce fonds de secours, expression de la solidarité nationale, est destiné à aider, sous certaines conditions, les particuliers, les entreprises à caractère artisanal ou familial, les exploitants agricoles et les collectivités territoriales dont les biens non assurés auraient été endommagés par la catastrophe naturelle.
A ce stade, une évaluation globale des dégâts occasionnés par la forte tempête tropicale « Berguitta » est nécessaire.
Les particuliers (sous conditions de ressources) et entreprises artisanales ou familiales ayant subi des dommages sur des biens non assurés sont invités, sous un délai d’un mois, à se rapprocher des services de leur mairie, qui pourra leur fournir les formulaires de déclaration de sinistres et les accompagner dans leurs démarches.
L’attention des sinistrés est appelée sur le fait que, pour bénéficier du fonds de secours, ils devront prouver, par tout moyen, l’existence des biens détruits ou endommagés, ainsi que la réalité des dommages subis. Tout document pourra être pris en considération : actes notariés, expertises, photographies, factures…
Les pertes subies par les exploitants agricoles feront quant à elles l’objet d’une évaluation par le comité départemental d’expertise en lien avec les services de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de La Réunion.
La sous-préfecture de Saint-Pierre, en lien étroit avec les collectivités locales concernées, assurera la coordination des services de l’État qui auront à instruire les demandes individuelles d’indemnisation (État major de zone et de protection civile de l’océan Indien, direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement et direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).