Une trentaine de pêcheurs et de représentants des autorités de l’Union des Comores, de la France (Réunion), du Kenya, de Madagascar, de Maurice, des Seychelles et de la Tanzanie se réunissent depuis ce lundi à Maurice pour discuter ensemble de l’avenir de la pêche thonière côtière.
La Commission de l’océan Indien (COI), à travers son programme SmartFish financé par l’Union européenne, est à l’origine d’une réunion depuis ce lundi 5 février à Maurice de pêcheurs et des autorités des sept pays du Sud-Ouest de l’océan Indien.
L’objectif : discuter conjointement de l’avenir de la pêche thonière côtière. "Nous sommes persuadés que la pêche thonière côtière constitue un levier de croissance durable et d’emplois pour tous nos pays", déclare Luc Ralaimarindaza au cours de la cérémonie d’ouverture de cet atelier.
Sur trois jours sont prévus un inventaire de leurs pêcheries de thonidés. Ils vont également examiner les causes profondes des résultats mitigés du déploiement de DCP au bénéfice des pêcheries côtières par les agences régionales et internationales.
"Pour rappel, le thon figure aujourd’hui parmi les espèces les plus importantes économiquement au niveau mondial. Les communautés de pêche côtière se servent des dispositifs de concentration de poissons (DCP), utilisés depuis des siècles pour pêcher le thon et les espèces apparentées. L’océan Indien est une importante zone de pêche pour le thon listao, le thon jaune et le thon obèse/albacore", souligne la COI.