Bertrand Aunay est l’invité du JT d’Antenne Réunion.
Bertrand Aunay, du BRGM, le Bureau de recherches géologiques et minières réagit aux différents mouvements de terrain suite au passage de Berguitta.
Selon Bertrand Aunay, les expertises d’urgences ne sont "pas encore totalement terminées. On va encore cette après midi sur la route de Cilaos, d’autres collègues étaient ce matin sur des habitations pour évaluer le niveau de risque résiduel."
Pour le chef de projet au BRGM, "les effondrements qui se sont produits a la suite de Berguitta se sont produits pendant Berguitta mais aussi plusieurs jours après. On arrive à avoir des événements qui se poursuivent dans le temps après Berguitta et qui sont totalement liés à Berguitta."
Pour Bertrand Aunay, sur la route de Cilaos, "on a quand même certains secteurs qui sont moins exposés." Cependant, "quand le versent est très proche de la route, quand on a un rempart de plusieurs dizaine de mètres au dessus de la route c’est à ce moment la que le niveau de risque est le plus élevé. On a quand même différentes zones qui sont connues pour un niveau de risque très élevé."
Pour Bertrand Aunay, "ça fait partie de notre travail dans le cadre de l’évaluation des catastrophes naturelles. C’est une mission de discriminer l’origine naturelle ou l’origine entropique. On a pu distinguer ces deux phénomènes et ce qui se passe c’est qu’on a des éboulements liés aux problèmes naturels mais aussi des éboulements liés à des malfaçons, des problèmes de constructions."
Selon Bertrand Aunay, "on a dénombré 140 mouvements de terrain, que ce soit des glissements de terrain, des coulées de boues, des érosions de sols et de berges et des éboulements. Par arrport aux autres cyclones, on est sur quelque chose d’ampleur comparable à ce qui s’est passé pour Dina en 2002 et Clotilda en 1987."