Ibrahim Patel est l’invité du JT d’Antenne Réunion.
Ibrahim Patel, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion se félicite de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Pour Ibrahim Patel, le bilan financier de Berguitta "est sur trois volets. 21 millions d’euros pour les communes sinistrés, 17 millions d’euros pour les communes non sinistrés et 2 millions et demi d’euros de pertes sur Cilaos pour les entreprises installés là-bas. C’est 41 millions d’euros de manque à gagner pour le mois de janvier."
Ibrahim Patel revient de Cilaos et se dit "catastrophé. Je vous dis en toute franchise, j’ai vu des commerçants dans le désarroi qui ont vu leur chiffre d’affaire chuter en totalité à 100%. Nous avons débloqué à travers le fond d’aide sociale que nous gérons près de 300 000 euros. Il y a eu des annonces faites par le président de région."
Pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion, "aujourd’hui, tout le monde a pris conscience d’une chose : à Cilaos, il n’y a pas de route de substitution. La région a pris les devants en lançant des études sur les 14 ouvrages d’art. C’est très bien parce que Cilaos mérite d’être désenclavé."
Une grève touche actuellement la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion contre le plan social annoncé en juin. Selon Ibrahim Patel, "nous avons 15 salariés qui étaient en grève. Il y a moins de 40 postes menacés parce que vous avez les départs volontaires, les départs en retraite. Ceux qui vont être supprimés représenteront moins d’une vingtaine de personnes. Il va y avoir des licenciements secs par rapport à des activités non rentables, il ne faut pas se voiler la face."
Une réunion autour du carburant aura lieu ce soir à la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion. Pour Ibrahim Patel, "il n’y a pas de raison de s’inquiéter. C’est vrai que les transporteurs sont toujours soucieux. Jean-Bernard Caroupaye m’a fait part de son inquiétude."
Selon Ibrahim Patel, "c’est sur le mécanisme de remboursement que les transporteurs s’inquiètent. Mais je pense qu’autour de la table, nous serons capables de trouver une solution."