Depuis le 1er janvier, les commerçants doivent s’équiper d’une caisse enregistreuse ultra sécurisée. Elle est destinée à lutter contre la fraude à la TVA. Un temps d’adaptation est nécessaire pour les professionnels.
2018 marque un tournant pour les commerçants. En effet, depuis le 1er janvier, ils sont dans l’obligation d’équiper leur caisse enregistreuse d’un logiciel anti-fraude.
L’objectif est de contrôler les recettes, et de mettre un terme aux doubles comptabilités ou doubles caisses.
Certains commerçants plaident leur bonne foi. Cette nouveauté est pour eux une contrainte. Un temps d’adaptation et nécessaire, surtout en période de forte affluence.
"Comme c’est en période de test, quand c’est le rush, on n’a pas trop le temps de taper, on note sur un papier. Le problème, c’est que lorsqu’ils vont vérifier, ils vont voir qu’il y a une incohérence. Alors qu’en plein rush, on a envie de passer au client suivant pour le servir rapidement. En pleine journée on régularise, même si les heures ne vont pas correspondre."
D’autres ont anticipé cette obligation. Dans cette boulangerie, en plus du logiciel anti-fraude, un investissement conséquent a été réalisé en mai 2017 pour l’acquisition d’une caisse de rendu de monnaie automatique.
"Il faut bien être en accord avec la loi et les finances publiques, je m’adapte au marché également.
Un gain de temps et un confort pour le personnel qui n’a plus à s’occuper du fond de caisse pour mieux s’occuper des clients.
"Sur le côté, il y a la caisse enregistreuse où se trouve le logiciel qui va enregistrer toutes les ventes. La machine va compter ce qu’elle a en fond de caisse, ce qu’elle va recevoir et ce qu’elle va me redonner en argent liquide que je pourrais déposer à la banque."