L’Office de l’eau a publié les chiffres 2017 concernant la pluviométrie à La Réunion. La pluviométrie plutôt excédentaire en saison sèche est favorable aux ressources en eau, mais qui ne permet pas de recharger nappes phréatiques.
"En 2017, l’entrée dans la période sèche succède à une saison des pluies 2016-2017 classée au 8e rang des moins pluvieuses ; ces conditions sont défavorables à une recharge convenable des nappes souterraines et des cours d’eau", indique l’Office de l’eau de La Réunion.
Dans son bilan 2017, l’Office indique que la période de mai à novembre 2017 est marquée par des précipitations intenses en août et en novembre. Cela impacte favorablement les ressources en eau, notamment dans les secteurs Nord-est et Est.
Des épisodes de crues conséquentes sont ainsi observés sur plusieurs rivières le 30 août 2017 et se classent du 1er au 3e rang de l’année. En ce qui concerne l’eau souterraine, les niveaux des nappes sont globalement en hausse, en particulier dans les secteurs Nord et Est. 7 stations sur 20 montrent un état fortement excédentaire dont 6 sont également en hausse par rapport à 2016.
Une pluviométrie plutôt excédentaire en saison sèche est favorable aux ressources en eau. Cependant, ces précipitations ne permettent pas de résorber les recharges insuffisantes cumulées au cours des 7 derniers cycles hydrologiques.
En ce qui concerne l’eau souterraine, les niveaux des nappes sont globalement en hausse, en particulier dans les secteurs Nord et Est. 7 stations sur 20 montrent un état fortement excédentaire dont 6 sont également en hausse par rapport à 2016.
Des excédents sont observés sur les ressources plus réactives aux précipitations : la Source Dussac au Tévelave (+112%), le Bras Panon (+87%), le Bras des Lianes (+19%) et le Bras Noir (+13%).
Les ressources alimentées par des apports plus profonds affichent cependant des déficits sur la période avec -14% à la Rivière Saint-Denis, -24% sur la Rivière Sainte-Suzanne, -19% sur la Rivière Saint-Jean, -27% sur la Rivière du Mât, -21% sur la Rivière des Marsouins et -38% sur la Rivière Langevin.
En ce qui concerne l’eau souterraine, les niveaux des nappes sont globalement en hausse, en particulier dans les secteurs Nord et Est. 7 stations sur 20 montrent un état fortement excédentaire dont 6 sont également en hausse par rapport à 2016.
Les précipitations importantes enregistrées le 30 août et du 10 au 16 novembre 2017 limitent l’impact de l’étiage sur les secteurs de Saint-Benoît, Sainte-Marie, la plaine des Galets et La Saline.
Les excédents les plus importants sont observés à la Ravine des Chèvres à Sainte-Marie (+104%), S2 Chemin des Anglais au Port (+85%), P2-B Sacré-Coeur au Port (+59%), S3 citronniers à Saint-André (+59%) et au forage Bourbier les Hauts à Saint-Benoît (+51%).
A l’inverse, l’Office de l’eau indique que les basses eaux sont particulièrement marquées dans les secteurs de Saint-André (-58%), Saint-Denis (-89%), Saint-Gilles (-94%) et Saint-Pierre (-54%).
Une pluviométrie plutôt excédentaire en saison sèche est favorable aux ressources en eau. Cependant, ces précipitations ne permettent pas de résorber les recharges insuffisantes cumulées au cours des 7 derniers cycles hydrologiques.