Antenne Réunion
Ce samedi 23 décembre marque la fin de la campagne sucrière dans le Nord et l’Est de La Réunion. À cette occasion Florent Thibault, directeur Agricole de Tereos Sucre Océan Indien fait le bilan.
L’ensemble des usines de La Réunion a réceptionné 1,868 million de tonnes dont 1,010 million de tonnes à Bois-Rouge et 858 000 tonnes au Gol.
La campagne sucrière se termine sur l’île ce samedi 23 décembre. Aujourd’hui, c’est pour les agriculteurs du Nord et de l’Est du département que la campagne se finit. Ils doivent acheminer leurs cannes à la balance.
Vendredi 22 décembre, la campagne sucrière touchait à sa fin dans le Sud et l’Ouest de La Réunion.
Bien que la campagne prenne fin habituellement le 10 décembre, cette année la date a été repoussée en raison des grèves qui ont perturbé le début de cette campagne.
En effet, la convention canne a été signée mardi 11 juillet dans la soirée ce qui a mis fin au conflit qui durait depuis des semaines. À l’issue de négociations Tereos a accepté une hausse de 2,60 euros du prix de la tonne de canne contre les 6 euros demandées au départ par les planteurs.
Florent Thibault, directeur agricole de Tereos Sucre Océan Indien fait le bilan de cette année. Selon lui c’est globalement une bonne année puisque le cap des un million de tonnes de cannes a été franchi à Bois-Rouge.
L’usine de Bois-Rouge continue à réceptionner ce vendredi 22 décembre jusqu’à demain. Dépasser le million de tonnes n’était pas arrivé à l’usine de Bois-Rouge depuis 1999.
Selon le directeur agricole : "C’est une excellente nouvelle. Ça permet de terminer la campagne d’une manière très satisfaisante."
Il y a eu beaucoup de canne réceptionnée mais cette année les revendications des planteurs portaient surtout sur la richesse de cette dernière.
À ce sujet Florent Thibault explique : "Il y a deux choses différentes. D’une part la richesse en sucre et d’autre part la qualité de la canne. La richesse en sucre c’est une phénomène agronomique liée aux conditions climatiques. On est a une richesse sur l’île de 13,33 cette année, on était à 13,64 l’année dernière."
Il ajoute : "Il y a des problématiques spécifiques sur la qualité de la canne et on va continuer à travailler avec les planteurs pour améliorer la qualité de la canne et pour avoir des cannes qui aient une bonne qualité, qui soient facilement usinable et permettent d’extraire le maximum de sucre possible."
En attendant le bilan définitif, la campagne sucrière pour cette année 2017 semble donc prometteuse au vue des premiers chiffres communiqués.
