Suite aux révélations sur la vente aux enchères d’êtres humains en Libye qui a interpellé l’opinion internationale, la Ligue des droits de l’Homme à La Réunion appelle les Réunionnais à dénoncer cette situation en signant les différentes pétitions disponibles en ligne.
A l’instar de la communauté internationale, la France a fermement dénoncé la vente de migrants en Libye. Le président de la République Emmanuel Macron évoquant des "crimes contre l’Humanité".
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) à La Réunion s’insurge également sur cette situation d’esclavage moderne qui perdure. Elle appelle les Réunionnais à dénoncer la situation en Libye, en demandant à signer les différentes pétitions disponibles en ligne.
"Les révélations sur la vente aux enchères d’êtres humains en Libye a ému l’opinion internationale. Oui, au XXIe siècle, les migrants africains jetés sur les routes de l’exil par la misère, la guerre ou l’oppression politique, sont battus parfois jusqu’à la mort, rançonnés, violés, séquestrés, affamés et réduits en esclavage.
Nous savons, selon une estimation d’une ONG australienne, que plus de 40 millions de personnes, de par le monde, vivent des formes modernes d’esclavage et que la solidarité humanitaire doit partout s’attacher à lutter pour un monde sans esclavage.
Mais face à la situation extrême qui perdure en Libye, caractérisée par l’urgence et pour une part, par la complicité des autorités de ce pays, la voix de la Réunion qui a connu l’esclavage et la traite négrière doit se faire entendre, par ses citoyens et ses élus, pour obtenir que les États en accord avec l’ONU agissent sans délai afin de mettre un terme aux exactions subis par les migrants, et rechercher les responsabilités.
La LDH à la Réunion appelle les Réunionnais à se mobiliser en ce sens en signant les pétitions en ligne sur la situation en Libye et en écrivant à leurs représentants élus.
A l’heure où, en France, les organisations de la société civile se mobilisent pour lancer les États Généraux des Migrations, cette mobilisation servira aussi à faire en sorte que des réponses appropriées soient apportées à cette problématique migratoire pour une politique respectueuse des droits fondamentaux."