Vice-présidente de l’Université de La Réunion, chargée de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Marceline Ducrocq-Grondin est l’invitée du 19h d’Antenne Réunion pour mettre en avant le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE).
"La VAE est un dispositif que nous encourageons tant pour l’individu que pour les acteurs économiques", met en avant Marceline Ducrocq-Grondin.
"La VAE est accessible à tous les individus quels qu’ils soient. Quel que soit leur âge, quelle que soit leur nationalité, leur niveau de formation antérieure... Et cela sans avoir à suivre les cours et passer les examens correspondant à cette certification."
La vice-présidente explique l’intérêt de la validation des acquis de l’expérience. "Pour l’individu cela sert à une reconnaissance de ses compétences, à une mise en adéquation de son niveau de qualification avec le niveau de responsabilité qu’il peut être amené à exercer au sein de son entreprise. Cela participe aussi à un projet d’évolution ou de mobilité professionnelle. Pour l’entreprise, la VAE participe à la gestion des ressources humaines, à une plus grande motivation des salariés, une fidélisation de la main d’oeuvre, et participe à élever le niveau de qualification de la main d’oeuvre réunionnaise."
La VAE, une opportunité pour Guillaume Maratchia
Entreprise, milieu associatif, la VAE concerne un grand champ de compétence. "La VAE concerne tous les individus. L’individu peut également valider ses expériences extra-professionnelles, liées à ses responsabilités, à ses obligations en matière familiale, culturelle, sportive, associative, syndicale, bénévole, élective..."
"L’expérience que l’on cherche à valider doit être en rapport direct avec la certification que l’on souhaite obtenir. L’individu doit faire au moins valoir une année d’expérience, qu’elle soit réalisée en continue ou pas."
"Nous avons des coûts qui sont des coûts de référence. Par exemple, pour une Licence on va payer le diplôme aux alentours de 170 euros et 250 euros pour un Master."