Charlotte Bouvard, fondatrice de l’association SOS Prema, évoque la problématique des naissances prématurés à La Réunion.
Charlotte Bouvard, fondatrice de l’association SOS Prema, s’exprime sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"Une naissance prématurée intervient avant 37 semaines de grossesse, les organes de l’enfant ne sont pas encore totalement formés."
"Ce qui est compliqué, c’est la séparation. Les mamans retrouvent leurs enfants plus tard. Il faut laisser l’enfant à l’hôpital, on revient seule à la maison. Cela peut durer des semaines."
"On travaille avec des équipes médicales. On oriente ces familles vers les dispositifs. On discute pour voir comment améliorer les choses."
"Le service au CHU est digne des meilleurs, il manque des choses comme une salle pour les parents. Il faut que les gens qui se mobilisent parce qu’il y a des parents qui restent près de leur enfant pendant des jours et des nuits sans avoir un endroit où décompresser."
Le service prématuré au CHU Nord
"Il faut être bien suivie à la grossesse. Il y a 1 700 bébés qui naissent prématurément à La Réunion. Il y a beaucoup de facteurs sociaux, des suivis de grossesse qui ne sont pas assez bons. Il faut vraiment que les pouvoirs publics locaux aient les moyens."
"La chose majeure est la présence des parents. Pour l’entourage, il faut tout faire pour aider ces parents à être auprès des enfants. Les soins individualisés autour de l’enfant."
"Il faut vraiment qu’il faut plus de moyens pour les suivis, il y a la moitié des enfants qui sont bien suivis en France."