La Fête de l’artichaut se déroule tout ce week-end au Plate Sainte-Leu. Ce légume, apprécié en salade notamment, tend à disparaitre au fil des années. Sécheresse, maladies… Mais certains agriculteurs, comme Stéphane Fontaine aux Makes, veulent continuer à produire et répondre ainsi a la forte demande.
Le rythme est rapide, et il vaut mieux puisque la saison est plutôt bonne cette année. Stéphane cultive 1 hectare d’artichaut sur le secteur des Makes. La saison bat son plein durant ce mois d’octobre, il peut désormais cueillir le fruit de son travail entamé depuis environ 8 mois.
"Nous plantons au mois de février-mars, et après il faut s’en occuper, entretenir, etc. D’ici le mois d’août-septembre c’est la saison. Sur un pied, on peut récolter environ 5,6 artichauts."
Stéphane fait le choix d’une agriculture raisonnée, ses plants sont très peu traités, afin de garantir une qualité à sa production. Une production que beaucoup d’agriculteurs abandonnent en raison des difficultés d’entretien de l’artichaut. Cette année, la saison est plutôt bonne.
"Là il a plu, ça a bien poussé. Les autres années c’était un peu sec. Là en ce moment, je n’ai même pas assez pour fournir tous les clients", poursuit Stéphane Fontaine.
Le légume est apprécié des clients en salade avec de la vinaigrette, ou dans certains plats. Stéphane lui espère en cueillir 3 000 à 4 000 d’ici décembre et la fin de la saison. En attendant, il se prépare à en vendre, notamment sur les marchés forains du Port et de Saint-Pierre.