Sous-préfète de Sainte-Benoît et déléguée à la Sécurité routière, Christine Geoffroy est l’invitée du 12h30 d’Antenne Réunion.
A l’occasion de la journée sécurité routière organisée par l’association Asser sur le circuit de la Jamaïque, Christine Geoffroy est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Les accidents de la route sont en effet la première cause de mortalité au travail. D’où cette journée organisée pour sensibiliser aux risques routiers en milieu professionnel.
"Avec l’association Asser, nous avons un partenariat qui est fort, qui est ancien. L’objectif c’est de diffuser au maximum les bons comportements, rappeler que l’usage respectueux de la route est nécessaire", explique Christine Geoffroy.
La sous-préfète de Sainte-Benoît et déléguée à la Sécurité Routière continue avec les chiffres de la Sécurité routière à La Réunion : "Il faut savoir que, sur la période 2012-2016, sur les 234 [personnes] tuées à La Réunion, 25% étaient concernées soit par un accident domicile travail, soit par une mission professionnelle."
Après le tragique accident qui a eu lieu en juin 2016 sur le boulevard Lancastel, Christine Geoffroy rappelle l’importance de la prévention chez l’employeur. "Dans le cadre professionnel, l’alcool peut être décelé. Chacun des employeurs a une possibilité de prévenir. En matière de sécurité routière et d’addictologie, le premier élément à mettre en place, c’est la sensibilisation, c’est la prévention."
Christine Geoffroy enchaîne sur la possibilité d’investir dans des éthylomètres au démarrage : "C’est un dispositif qui ne peut être que volontaire. Ce que je constate c’est qu’en dehors de La Réunion, en métropole dans certains départements, vous avez des entreprises de transport de marchandises qui ont, de leur propre initiative, décidé de mettre sur leurs poids-lourds ce type de dispositif anti-démarrage. Oui c’est une bonne chose. Et ça doit être accompagné par une prévention, une sensibilisation, un dialogue social au sein de l’entreprise."
La déléguée à la Sécurité routière s’est aussi exprimée sur les rodéos nocturnes au Chaudron malgré les ralentisseurs installés rue Roger Payet et le circuit de la Jamaïque.
"Je constate que grâce à l’initiative prise par le quartier et la possibilité d’offrir une alternative, les manifestations qui ont été organisées sur le circuit de la Jamaïque ont connu un succès certain. Cela dit, on aura toujours une certaine catégorie de personnes réfractaires à un minimum de structurations et de règles."