Président du SNALC Réunion, Jean-Louis Pradel intervient en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion pour faire le point sur la rentrée scolaire dans l’île.
Pratiquement 1 mois après la rentrée scolaire le Syndicat du personnel de l’Éducation nationale (Snalc) parle d’une rentrée difficile, voire chaotique comme le soutient le représentant local Jean-Louis Pradel.
"Nous avons choisi le qualificatif de chaotique tant il règne de confusion en cette rentrée. D’abord et essentiellement dans le premier degré, avec le refus de passer à la semaine de 4 jours. Avec un très vif mécontentement de nos collègues, qui ne comprennent pas ce qui se fait aux Antilles, en Corse, dans plus d’un tiers des académies de Métropole ne puisse pas se faire à La Réunion. C’est la raison pour laquelle le Snalc demande à la rentrée d’octobre que les communes qui le souhaitent, pour le moment 19 sur 24, puissent bénéficier des 4 jours."
Le président du Snalc Réunion de mettre en avant les freins quant à l’application de cette semaine de 4 jours dans l’île.
"Le recteur a dit que c’était le temps. Il estimait que le décret signé le 21 juin, le CEN qui se tenait le 7 juillet ne lui permettait pas de faire dans les temps pour la rentrée du 16 août. Aujourd’hui, il n’y a pas de raison que l’on ne puisse pas le faire pour la rentrée d’octobre. C’est une mesure au moment où les contrats aidés posent des problèmes, globalisant sur 4 jours, pourrait permettre une meilleure organisation des contrats aidés."
"C’est une rentrée chaotique, parce que dans le second degré également des problèmes subsistent, malgré la récente décision du ministre que le Snalc a salué, de revoir la réforme des collèges mise en place par Najat Vallaud-Belkacem. Mais, à l’issue du mouvement, on observe que 45 postes ne sont pas pourvus en Histoire-Géographie, en Lettres-Anglais, en Lettres-Histoire il en va de même. Nous ne pourrons plus de titulaires remplaçants, et on va être obligés d’utiliser de nombreux contractuels."