L’école autrement. A La Réunion, plusieurs dizaines d’élèves suivent des cours à la maison. Des parents ont fait le choix de dispenser les cours eux-mêmes à leurs enfants. C’est un choix de vie. Immersion dans une famille.
A La Réunion, plusieurs dizaines d’élèves ont cours "à la maison".
Mais il faut également souligner qu’il existe aussi des "écoles alternatives". Pour plus de précision, il existe 12 écoles hors contrat et ce sont les familles qui paient ou contribuent au salaire des enseignants) et trois collèges.
Pour Priscillia, l’école à la maison, c’est n’est pas qu’une question d’organisation mais c’est avant tout, un choix de vie.
Cette mère de quatre enfants - âgés de 2 à 5 ans - a fait le choix des cours par correspondance et les marmailles n’ont donc jamais connu le système scolaire classique. "Au début, j’ai beaucoup investi mais en fait, je me suis rendue compte que cela ne sert à rien car les livres, on peut les avoir à la bibliothèque... Et les jeux à la ludothèque (...)" explique Priscillia, le sourire aux lèvres.
Pour cette mère de famille, l’école à la maison représente certes un coût financier mais pour elle, "on s’y retrouve dans les sourires des enfants, ça n’a pas de prix en fait !".
Pour cette maman, il est essentiel que ses enfants puissent aller à leur rythme. Tous les matins, Tristan a le choix : étudier ou non. Dans cette famille, l’école n’est pas une obligation. Priscillia s’adapte aux rythmes et aux envies de ses enfants.
L’école à la maison pour cette maman doit être ludique mais Pricillia veut des résultats. Agée de 5 ans, Séréna serait en Grande Section dans le système scolaire classique et la petite fille sait déjà lire.
Priscillia ne rejette pas le système scolaire classique mais elle considère qu’il a ses limites. Pour cette maman, faire étudier ses enfants à la maison : c’est pratique mais cela ne coûte pas plus cher que de les faire aller à l’école. Et pour que ses se sociabilisent, les quatre marmailles côtoient d’autres enfants.
Ce mode de vie, Priscillia l’a aussi choisi pour pouvoir voir ses enfants grandir et surtout pour la liberté que procure ce système.
En France, l’instruction est obligatoire de 6 à 16 ans. L’année prochaine, un inspecteur académique contrôlera le niveau de connaissance de Séréna.