Un prémon, un dauphin gravé sur la peau que l’on regrette. Dans l’océan Indien il n’y a qu’un seul détatoueur qui utilie une technique naturelle. Il se trouve à Saint-Denis. Pour se detatouer comptez 2 à 3 fois le prix de votre tatouage.
Cet attrape-rêve tatoué il y a 4 ans, Stéphanie n’en veut plus c’était selon elle une erreur de jeunesse. "Les encres sont potentiellement cancérigènes, autant ne pas les garder. En plus, comme je regrettais le tatouage, c’était une bonne occasion de l’enlever."
Sylvain Savary enlève les tatouage sans laser, c’est la méthode dite Skinial. Avec une aiguille, il applique un produit naturel sur la peau : c’est de l’acide lactique ; le produit pénètre et fait ressortir l’encre. "On voit une zone qui était soignée il y a 8 à 10 mois, qui est totalement débarrassée de l’encre. Et c’est ensuite possible de refaire un tatouage, car nous ne sommes pas les ennemis des tatoueurs."
"Pour moi c’est la défense : je me suis tatoué un couteau à cran d’arrêt et un serpent venimeux." Alain s’est tatoué lui-même il y a 29 ans, s’il ne l’a pas fait enlever, il avoue y avoir songé. "Disons qu’après les années passent, et on regrette un peu. Quelque fois, quand on est à des réunions ou des rendez-vous important se présenter avec un tatouage ça ne fait pas très sérieux."
De ses deux tatouages, Syvan en est fier. "Je ne regrette pas du tout, et je ne risque pas de regretter parce que c’était un choix personnel, on sait qu’on va vieillir avec."
Klery lui affirme que jamais il ne se tatouera la peau. "Je ne juge pas forcément ceux qui se font tatouer, mais bon, il y a des murs, des papiers pour ça. Dans la vie il y a des changements, et il y a beaucoup de chance que je regrette un jour."
En fonction de la taille et du motif, se faire détatouer coûte généralement 3 à 4 fois le prix du tatouage. Le soin est long est contraignant, car il ne faut pas humidifier les zones traitées ni les laisser au soleil. Mais, lorsqu’on est motivé, on ne compte pas.