Depuis mardi, les employés de la Semrre sont en grève. Par conséquent, la collecte des déchets verts et des encombrants est interrompue dans la zone, et celle des animaux morts sur tout l’île. Les grévistes réclament une revalorisation salariale.
Cela fait maintenant deux jours que les salariés de la Société d’économie mixte Réunion recyclage environnement (Semrre) sont en grève.
L’établissement public local (EPL) est spécialisé dans la collecte des déchets et la gestion de l’errance animale dans le Sud de l’île de La Réunion.
Échec des Nao
Dans le secteur de Pierrefonds, tous les camions de la Semrre dédiés au ramassage de déchets verts sont à l’arrêt. les salariés sont en grève et bloquent toute entrée et sortie des véhicules. Aucun accord n’est trouvé dans le cadre des négociations annuelle obligatoires (Nao), comme le regrette Jean-Pierre Lallemand, président de la SAFPTR.
"On demande une revalorisation du point qui permet le calcul de rémunération. Nous demandons aussi la revalorisation entre 800 et 1 200 euros de la prime exceptionnelle annuelle. Là encore la direction ne veut rien entendre. Ils veulent maintenir une prime à 800 euros brut donc c’est inacceptable."
Depuis ce matin, les grévistes bloquent aussi le centre de tri des déchets recyclables. Ils attendent une réunion avec leur direction. Sollicitée, cette dernière ne souhaite pas faire de commentaire en l’état actuel du mouvement social.
Pas de collecte des animaux morts sur la voie publique
En raison du piquet de grève situé au niveau du chemin Charrette à Pierrefonds, à proximité du centre de traitement des déchets de la Civis, la collecte des déchets verts, des encombrants, est stoppée sur Saint-Pierre et à Petite-Ile.
100 % de grévistes
Des perturbations sont à prévoir dans les centres de tri de déchets du sud de l’île, la Semrre étant, en temps normal, chargé de l’enlèvement des bennes pleines.
De plus, c’est sur toute La Réunion que la collecte des animaux morts est totalement arrêtée.
55 euros d’augmentation et 1 200 euros de prime demandés
La revendication des grévistes porte sur une revalorisation de leur salaire de l’ordre de 55 euros nets, ainsi qu’une prime de 1 200 euros nets. Les grévistes indiquent avoir le soutien des syndicat UR974, CFDT et SAFPTR.